L'abbaye escarpée, poussée là-bas, loin de la terre, comme un manoir fantastique, stupéfiante comme un palais de rêve, invraisemblablement étrange et belle (Guy de Maupassant)

vendredi 10 juillet 2015

Le projet se précise

Compostelle m'apparaissait (m'apparaît encore) comme un chemin difficile, trop difficile pour le néophyte que je suis, trop ambitieux en quelque sorte. La lecture de Immortelle randonnée, le récit de Jean-Christophe Ruffin n'était pas fait pour me rassurer sur la difficulté. Donc, pour commencer, commence modestement; me suis-je dit ; il sera temps de réitérer et d'envisager une marche lointaine et longue. Un moment, j'ai pensé rallier Paris, où j'habite, au Morvan cette région de la Bourgogne où réside ma mère.

Mais finalement le choix du Mont Saint-Michel s'est imposé à la mi-février (2015) : comme Compostelle, le sentier vers le Mont est un sentier de pèlerins "reconnu" ; doublement patronné d'une certaine manière : par la Fédération française de randonnée pédestre et par l'Association Les Chemins de Saint-Michel. Ce sera donc le chemin de grande randonnée numéro vingt-deux, en abrégé : GR22.


Ce GR22 part de Paris (Notre-Dame). Même sans difficulté majeure, c'est cependant un long ruban blanc et rouge de 549 kilomètres : là encore, pour une première j'ai réduit mon ambition ; j'y ai été aidé en constatant que dans le tronçon Paris-Alençon, les hébergements (petits hôtels de campagne, gîtes communaux, chambres d'hôtes) étaient très peu nombreux et qu'en revanche à partir d'Alençon, de ce point de vue, les choses allaient un peu mieux.  Je voulais marcher avec un sac pas trop lourd et dans des conditions de confort (en particulier la nuit) qui me permettent de sauvegarder mon dos... J'avais d'emblée exclu le camping.

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