L'abbaye escarpée, poussée là-bas, loin de la terre, comme un manoir fantastique, stupéfiante comme un palais de rêve, invraisemblablement étrange et belle (Guy de Maupassant)

vendredi 10 juillet 2015

Une journée à Bagnoles de l'Orne
vendredi 19 juin 2015

Une étape de repos bienvenue.
 Bagnoles de l'Orne

Fort des conseils de mon hôtesse, je pars en milieu de matinée visiter Bagnoles de l'Orne. Après un petit tour dans le "centre-ville" autour de la place de la République, je me rends dans le quartier Belle Epoque de la ville. Auparavant, j'avais pris un rendez-vous aux thermes pour un après-midi de détente et de relaxation :) (voir plus bas).

Le quartier Belle Epoque a été créé à la fin du XIXe siècle, grâce à la conjugaison de la notoriété croissante de la station thermale et de l'arrivée du chemin de fer, et sous l'impulsion d'Albert Christophle, homme d'affaires local. Ce dernier décide d'aménager et de lotir un vaste espace où, sur chaque parcelle, seront construites des maisons de vacances répondant à un strict cahier des charges.

Pour les détails, voir ici l'instructif dépliant de l'Office du tourisme de Bagnoles.


La villa Beau Séjour (1889), quartier Belle Epoque de Bagnoles
L'unité architecturale de ce quartier lui confère un charme fou ; les très belles demeures de pierre et/ou de briques, dont les façades sont très ouvragées (bow-windows, auvents, décors de frises colorées, colombages, etc.) ont un aspect "Art Déco" que l'on retrouve dans des villas au Touquet ou à Deauville.


Une autre villa du quartier
Une autre façade de la villa Beau Séjour







Dans ce quartier, j'ai rencontré un vieux monsieur promenant son chien : engageant la conversation, il me dit qu'il aurait aimé acheter une de ces maisons lorsqu'il s'est installé à Bagnoles ; mais les anglais, m'explique-t-il, étaient en nombre sur le marché et faisaient monter vertigineusement les prix, rendant les villas inaccessibles à toute une catégorie de "locaux". Aujourd'hui, ajoute-t-il, plusieurs maisons sont en vente, les propriétaires n'ayant plus les moyens d'entretenir ces grandes demeures. Leur prix a sensiblement baissé.

Avant de quitter ce sympathique monsieur, il m'interroge sur ma présence à Bagnoles ; je lui explique le but de ma randonnée ; il m'apprend que son épouse part à pieds de Bagnoles pour le Mont avec un groupe d'amis le prochain dimanche (21 juin).

L'après-midi de ce vendredi, je m'offre une séance de relaxation ! J'ai en effet réservé au Bo'Spa des thermes un forfait trois soins (stimulation massante au jet tonique, bain apaisant aux arômes de pommes et application d'argile revitalisante du dos) qui me donne accès au hammam, à la piscine et à la salle de repos. Trois heures trente de pure détente.

Mais la marche reprend le dessus et en fin d'après-midi, suivant un autre des conseils de mon hôtesse, je me rends à Bas-Bésier, un hameau situé à un petit kilomètre de Bagnoles où se trouve le prieuré de Saint Ortaire.


La chapelle de Saint-Ortaire
Saint Ortaire vécut au VIe siècle et fut, de son vivant, l’objet d’une véritable ferveur populaire. Selon la légende il possédait la renommée d'accomplir des miracles. Les fidèles qui se rendaient à la chapelle avaient l'habitude de déposer sur leur chemin des cailloux pour retrouver leur route. Ils en mettaient également sur les arbres, murs et murets entourant le sanctuaire, à la hauteur de leur mal ou de la douleur à guérir («Plus la douleur est forte, plus le bloc doit être gros», dit la rumeur populaire). Lorsque le caillou tombait d'une façon naturelle, le malade était guéri. Sinon, malheur à celui qui le faisait tomber, il héritait du mal.

Voir les photos de Bagnoles de l'Orne.

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